Voilà environ 10 000 ans, le recul progressif de la mer et les dépôts d’alluvions venus des différents lits du Rhône ont fait naître le delta du Rhône. Les cordons sableux qui se sont alors formés, ont marqué des lignes de rivages créant des lagunes isolées de la mer caractérisées par des eaux saumâtres ou salées. Ainsi sont nés les étangs et les marais de Camargue formant la plus vaste zone humide de Méditerranée, après le Nil.
Les marais doux et les roselières de la Camargue fluvio-lacustre
Au nord de la Camargue, les trois grands marais de Saliers, du Pont de Rousty et de la Grand Mar sont entourés d’une multitude de marais plus modestes, qui parsèment les étendues à l’est et à l’ouest du Vaccarès. Doux ou à peine salés, ces marais peu profonds se couvrent de vastes roselières propices à la reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux. Ces espaces ont vocation de pâturage pour les taureaux et les chevaux qui y accèdent dès le printemps.
Les Marais du Vigueirat
À la jonction du delta du Rhône et de la Crau, les Marais du Vigueirat constituent un site naturel protégé où plus de 2 000 espèces animales et végétales sont recensées. A pied, à cheval ou en calèche, avec ou sans guide, la nature s’offre à vous.
Le Vaccarès, l’étang roi de Camargue
L’étang de Vaccarès, le plus vaste étang de la Camargue, s’étend sur 6 500 hectares avec une profondeur qui n’excède pas 2 mètres. Le site du Vaccarès se confond pratiquement avec le périmètre de la Réserve naturelle nationale de Camargue.
Le site est géré par la Société nationale de protection de la nature (SNPN) qui vous accueille à la Capelière, Maison de la Réserve et du Vaccarès.
Les marais salants, la reconquête
Sur le site du Salin de Giraud, la nature reprend ses droits là où l’homme avait façonné les espaces pour l’exploitation industrielle du sel. En 2007, une nouvelle orientation de production entraîne la vente, par l’entreprise des Salins du Midi, de plus de 6 000 hectares au Conservatoire du littoral.
Partez à la découverte de ce site en suivant le circuit « Du sel et des flamants roses »