– Mardi 8 juillet
BALOMANIA
Sissel Morell Dargis, 93 min, 2024.
Langue : français.
Dans les airs flotte une sphère lumineuse composée de milliers de carrés de papier multicolores. Balomania est la chronique d’une pratique clandestine à la logistique complexe, se tramant entre le sol et le ciel brésilien : la fabrication, le lancement et la chasse aux ballons à air chaud. Des évasions éphémères, délicates, comme l’autodétermination qu’elles incarnent.
– Mercredi 9 juillet
LISIÈRE
Eva Tourrent, 73 min, 2024.
Langues : français et anglais.
En présence d’Eva Tourrent.
Un récit intime au coeur d’une communauté féministe vivant en retrait du monde, sans hommes, dans une clairière isolée du sud de la France. Héritière des Women’s Lands, terres lesbiennes nées dans les années 1970, ses membres se confrontent aux nouveaux combats féministes des jeunes générations. Le film capte la beauté fragile de cette utopie vécue au quotidien, entre transmission, résistance et quête de liberté.
– Jeudi 10 juillet
FABULOUS
Audrey Jean-Baptiste, 50 min, 2019.
Langue : français.
Projection suivie d’une discussion avec Lasseindra Ninja et Eline Gourgues.
Après plus de dix ans d’absence, Lasseindra Ninja, icône de la scène voguing et militante LGBTQ retourne en Guyane, son pays natal, pour former de jeunes danseur·euses. En leur transmettant un état d’esprit et une attitude basée sur l’affirmation de soi, elle leur livre des outils pour résister à l’hostilité du monde qui les entoure.
– Vendredi 11 juillet
ADIEU SAUVAGE
Sergio Guataquira Sarmiento, 92 min, 2023.
Langue : français.
En Colombie, les « Blancs » pensent que l’Indien d’Amazonie ne ressent rien car dans sa langue, il n’y a pas de mots pour désigner les sentiments. Est-il possible que tout un peuple ne ressente rien et n’ait aucun mot pour parler d’amour ? Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento, lui-même descendant d’une communauté autochtone colombienne presque disparue, part à la rencontre des Cacuas pour parler de leurs sentiments, de leurs amours, de leur solitude. Ce faisant, il renoue avec sa propre indianité.
Tout en humour et en tendresse, les Cacuas tentent de lui apprendre ce que c’est que d’être un autochtone. Cette quête initiatique est une radiographie émotionnelle de tout un peuple.