« Si vous voyez l’ombre, c’est que vous êtes la lumière », disait Walid Ben Selim en conclusion de son récital aux Assises de la traduction littéraire de l’an dernier. Pour chaque programmation, articuler le politique et le poétique est notre boussole. Les affaires du monde et leur intime résonance.
Traduire sous contraintes. Ce titre qui embrasse large a le mérite d’ouvrir la réflexion à des sujets encore peu explorés aux Assises. Censure et autocensure d’une part, contraintes créatives de l’autre… Durant ces trois intenses journées, vivifiantes et ludiques, avec et contre ce qui nous entrave, nous pratiquerons ensemble l’art de la traduction sous contraintes, en écoutant d’autres qui ont ce geste chevillé au cœur en parler si bien.